Le T-34 fait face aux troupes allemandes dès le début de l’invasion de l’URSS en 1941. Il est à l’époque mieux armé et mieux protégé. Le blindage du panzer IV était vertical, véritable piège à obus, celui du T-34 est bien incliné sur tous les côtés. Plus mobile. Avec plus d’autonomie que tous les chars allemands d’alors.
La stratégie et l’encadrement déficient de l’armée soviétique au début de la guerre va cependant lourdement l’handicaper. Certains pilotes n’avaient jamais conduit leur machine lorsque la guerre commence pour eux en 1941.
Mis en difficulté, les soviétiques vont tout miser en matière de char sur le T-34. 58 000 sont produits. Les soviétiques doivent s’adapter, s’ils peuvent faire un grand nombre de chars, le nombre de leurs transport de troupe laisse à désirer , surtout en tout terrain. Voilà pourquoi vous pouvez observer ces poignées, tout autour du véhicule. Elles sont là pour permettre le transport des fantassins. Ceux-ci devaient bien entendu descendre avant le cœur du champ de bataille. Mais ce n’était pas toujours le cas. Les soviétiques ont leur importance pour les Débarquements. En 1944, cela fait quelques temps qu’ils réclament l’ouverture d’un second front pour soulager la pression allemande à l’est.
Lorsque le Débarquement est mis au point les Alliés discutent d’offensives coordonnées à l’est comme à l’ouest. Finalement, les soviétiques lancent leur opération majeure le 22 juin 1944. Nommée Bagration, elle alligne plus de 4000 chars, majoritairement des T-34. Elle va provoquer l’effondrement du front est. L’opération bagration marque le premier emploi en masse de ce type de T34.
Vous avez devant vous un T-34/85 : 85 pour le canon de 85mm qui équipe le char qui est devant vous, ce nouveau canon met en danger les chars allemands.
- Poids : 32 tonnes
- Puissance : 500 CV
- Vitesse : 55 km/h
- Blindage : 100 mm
- Armement : 85 mm