À la Libération, le gouvernement français veut lancer la production d’un char national pour participer à la fin du conflit.
C’est un « char de transition », produit en urgence. Le projet de l’Atelier de construction de Rueil (ARL) est validé dès 1944. L’industrie française manque de matériaux et les premiers chars sont réceptionnés en 1951. L’engin souffre de nombreux problèmes techniques et il est retiré du service dès 1954.
Pour concevoir rapidement l’ARL 44, les ingénieurs emploient tout ce qui est disponible : les études poursuivies en secret pendant l’occupation, un moteur de voiture SIMCA 8 assure la rotation de la tourelle, les chenilles gardent le profil des chars lourds des années 1930 et le moteur est un Maybach HL 230 allemand.
Le canon de l’ARL 44 peut être reculé à l’intérieur de la tourelle afin de le transporter plus facilement. Il passe ainsi de 10,5m de long à « seulement » 8,7m.
- Poids : 50 tonnes
- Puissance : 600 CV
- Vitesse : 37 km/h
- Blindage : 120 mm
- Armement : 1 x 90 mm et 2 x 7,5 mm